Le comité de bassin Adour Garonne est chargé de gérer l’eau dans le grand Sud Ouest.
Tous les 6 ans il élabore un schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE), le prochain sera publié en décembre 2025, c’est pourquoi cette consultation est lancée jusqu’au 25 mai 2025.
On a trop longtemps cru que la ressource en eau était intarissable. Le risque d’en manquer n’est pourtant pas une fatalité : des solutions existent pour l’optimiser, la renouveler, la préserver. Au risque de paraître angoissante, la question se pose légitimement : allons-nous un jour manquer d’eau ?
Avoir accès à l’eau, ce n’est pas seulement pouvoir se désaltérer et bénéficier de bonnes conditions d’hygiène, c’est aussi pouvoir cultiver la terre, produire de l’énergie, faire tourner les usines… Entre croissance démographique et développement économique, l’ONU anticipe dans un rapport de 2019
une hausse de la demande mondiale de 20 à 30% d’ici à 2050.
L’élévation des températures augmente, entre autres, l’évapotranspiration des plantes, qui ne retiennent plus assez l’eau qui retourne donc dans l’atmosphère au détriment des cours d’eau, des sols et des nappes. Quand on sait l’incidence que les périodes de sécheresses et d’inondations ont sur les productions agricoles et énergétiques, le tableau n’est pas très réjouissant…
Cet enjeu de la raréfaction de l’eau dans les rivières, les lacs, les zones humides, les nappes d’eaux souterraines, etc., doit nous faire prendre conscience de la nécessaire sobriété des usages. Nous devons absolument optimiser l’utilisation de la ressource. Chacun est désormais conscient de l’urgence d’adapter nos territoires aux effets du changement climatique.
De nombreuses communes françaises ont été privées d’eau potable durant les derniers étés.